Même si l’accès au crédit tend à s’améliorer aussi bien pour les petites entreprises (PME et TPE) que pour les ETI, il reste des cas où un banquier peut être amené à refuser l’obtention d’un crédit professionnel à un dirigeant ? Des situations qui engendrent alors chez le dirigeant des sentiments d’injustice et d’abandon, et pour les deux de véritables tensions.
Dans cette situation économique particulière, les entreprises ont contracté des Prêts Garanti par l’état. Les banques considèrent ceux -ci comme une dette, à défaut sur 5 ans pour l’entreprise. Même si la plupart des dirigeants ont placé cette somme sur compte qu’ils ne touchent pas pour le rembourser rapidement, d’autres iront jusqu’aux 5 ans et cela sera inclus au moyen terme dans l’endettement général de l’entreprise.
L’âge avancé du chef d’entreprise Nombre de dirigeants repoussent le plus tard possible le moment de passer la main, pensant que le montant de la vente irait au-delà de leurs espérances. Or, ayant passé des années à ne pas investir ni innover, ils sont alors obligés de solliciter un crédit d’équipement courant sur huit ans. C’est là qu’intervient le plus souvent le refus de crédit du banquier, vu l’âge du chef d’entreprise. S’il avait su, il aurait anticipé cette situation !
L’âge avancé du chef d’entreprise Nombre de dirigeants repoussent le plus tard possible le moment de passer la main, pensant que le montant de la vente irait au-delà de leurs espérances. Or, ayant passé des années à ne pas investir ni innover, ils sont alors obligés de solliciter un crédit d’équipement courant sur huit ans. C’est là qu’intervient le plus souvent le refus de crédit du banquier, vu l’âge du chef d’entreprise. S’il avait su, il aurait anticipé cette situation !
Un besoin de fonds de roulement non anticipé
Alors que la reprise se confirme de jour en jour dans nombre de secteurs avec des carnets de commande qui se remplissent, nombre de dirigeants d’entreprise sollicitent un crédit pour assurer tous ces contrats remportés. Cette pratique risque de provoquer un refus de crédit de la part du banquier. En effet, il aurait mieux fallu le solliciter dès la première commande, puis d’attendre le premier acompte avant de retourner le voir pour un financement du second contrat, etc.
Des solutions alternatives non comprises
Quand un banquier refuse un crédit, il a tendance à proposer des solutions alternatives de financement : crédit-bail, cessions de bail, escompte, crédit de campagne, affacturage, crédit d’équipement, produits Bpifrance, cautions mutuelles, financement participatif, placement privé, etc. Or, méconnaissant la plupart de ces modalités de financement, nombre de chefs d’entreprises se braquent fasse à leur banquier. Et la situation est bloquée !
Les règles prudentielles
Avec la réforme bancaire de Bâle 3, les banques sont contraintes de limiter au maximum les risques, et donc à réclamer toujours plus de garanties. Prenons l’exemple de ce chef d’entreprise qui a réalisé un montage financier somme tout banal, qui consiste à placer ses biens immobiliers professionnels dans une SCI (Société civile immobilière). Même si l’idée du montage est bonne, le chef d’entreprise en mal de besoin de crédit, n’a pas pensé qu’il se privait d’une garantie indispensable pour le banquier : les biens immobiliers sont en effet les premiers actifs mobilisables destinés à rassurer le banquier, car ils ne se déprécient pas.
Des erreurs de gestion
D’une manière générale, le banquier n’aime pas être mis devant le fait accompli face aux nombreuses erreurs de gestion des chefs d’entreprises, comme :
- utiliser sa trésorerie pour une dépense d’équipement…
- solliciter un besoin de trésorerie six mois après une baisse d’activité saisonnière, après un crédit d’impôt recherche retoqué, un chantier qui tombe à l’eau, etc.
La clé, c’est d’anticiper tous les événements de la vie de l’entreprise ! Si possible sur les douze mois à venir, et en informer son banquier. Sachez que même si essuyez un refus de votre banquier, il existe toujours des solutions adaptées à votre problématique !
- Aujourd’hui, le crédit bancaire n’est en effet plus adapté à tous les types de besoins.
- Si l’achat d’un local est aisément financé par la banque qui peut hypothéquer le bien, mieux vaut s’orienter vers le financement participatif en prêt pour du BFR de croissance.
- Pour un besoin de trésorerie, des solutions de cession ou de mobilisation de vos créances clients comme l’affacturage sont toutes indiquées.
- Pour des programmes de R&D ou de l’amorçage, vous pouvez bénéficier des aides à l’innovation de Bpifrance, aux business angels et aux fonds de capital-risque ou encore à l’investissement participatif !
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